Créée en collaboration avec le Cercle des survivants du Centre national pour la vérité et la réconciliation, cette série de timbres vise à sensibiliser les gens aux pensionnats et aux séquelles des traumatismes et des mauvais traitements que portent encore les peuples autochtones aujourd’hui.

Les œuvres choisies par le Cercle des survivants pour ce troisième volet ont été réalisées par Adrian Stimson, Robert Burke et Helen Iguptak.

Elles reflètent l’expérience de ces artistes dans les pensionnats et expriment la résilience, le retour de la culture et l’espoir d’un avenir meilleur pour l’ensemble des enfants.

Renseignements utiles

L’émission de timbres a été conçue en partenariat avec le Cercle des survivants du Centre national pour la vérité et la réconciliation.

À propos de l’émission Vérité et réconciliation

À Postes Canada, nous nous engageons à écouter les voix autochtones et à utiliser ces timbres pour permettre aux survivants et survivantes de raconter leurs histoires afin que nous puissions soutenir la réconciliation et, ultimement, la guérison.À Postes Canada, nous nous engageons à écouter les voix autochtones et à utiliser ces timbres pour permettre aux survivants et survivantes de raconter leurs histoires afin que nous puissions soutenir la réconciliation et, ultimement, la guérison.

Postes Canada remercie le Cercle des survivants du Centre national pour la vérité et réconciliation qui l’a conseillée tout au long du processus.

Robert Burke (né en 1944), il

Les œuvres de Robert Burke explorent les enjeux sociaux et les défis personnels liés à son identité afro-autochtone, ainsi que ce qu’il vit au pensionnat St. Joseph’s de Fort Resolution, dans les Territoires du Nord-Ouest.

Né à Fort Smith, dans les Territoires du Nord-Ouest, il se consacre à l’art à temps plein dans la cinquantaine lorsqu’il prend sa retraite de l’industrie forestière et de son métier de mécanicien de machinerie lourde.

Il reçoit par la suite nombre de subventions et d’honneurs pour son art.

Après la publication du sommaire du rapport de la Commission de vérité et réconciliation, une exposition de ses peintures axée sur son expérience est organisée au Northern Life Museum & Cultural Centre de Fort Smith en juin 2015, puis au Centre du patrimoine septentrional Prince-de-Galles de Yellowknife l’année suivante.

« Mes années au pensionnat n’ont pas été agréables… Mais quand on est enfant, on vit aussi des moments de joie, et ils se reflètent dans les couleurs vives que j’utilise pour mettre en lumière des sujets assez sombres. J’ai trouvé en ces teintes éclatantes et mes images aux lignes franches l’un des meilleurs moyens d’exprimer ma voix artistique. » – Robert Burke, dans une entrevue de CBC en 2015

Helen Iguptak (née en 1951), elle

Helen Iguptak est une artiste inuk née à Perry River et élevée à Kangiqtiniq (Rankin Inlet), au Nunavut.

À l’âge de sept ans, l’artiste est emmenée à Turquetil Hall, à Chesterfield Inlet, où elle est contrainte d’abandonner ses vêtements traditionnels en caribou.

Elle s’y lie d’amitié avec une fille plus âgée qui lui apprend à fabriquer des poupées, un art inuit à la riche histoire. Ces petits jouets la réconfortent et lui permettent de rester près de sa culture.

Helen Iguptak redécouvre son art dans les années 1990, animée par son désir de préserver sa culture.

Aujourd’hui, ses poupées sont vêtues d’habits inuit traditionnels et ornées de détails minutieux, et elles sont exposées dans des galeries et des musées partout au Canada.

« J’ai fabriqué ma première poupée au pensionnat de Chesterfield Inlet. Nous n’avions pas beaucoup de jouets, et une amie m’a montré comment confectionner une poupée pour que j’aie de quoi m’amuser. » – Helen Iguptak

Adrian Stimson (né en 1964), pronom « il »

Personne bispirituelle, l’artiste interdisciplinaire Adrian Stimson est membre de la nation des Siksika de la Confédération des Pieds-Noirs en Alberta. Artiste primé, ses œuvres sont exposées dans des galeries et des musées partout au Canada, ainsi qu’à l’étranger.

Collage de peintures, de photographies et de pictogrammes tirés de ses anciennes œuvres, le motif du timbre d’Adrian Stimson illustre le rôle que les pensionnats ont joué tout au long de sa vie – il en a fréquenté trois dans sa jeunesse – et comment ils sont à la base de son art.

Ses œuvres illustrent son passé empreint de mauvais traitements, ainsi que la résilience qu’il faut pour survivre, et expriment la réappropriation de sa culture et de son art comme moyen de surmonter les effets de la maltraitance.

« Bien qu’il soit petit, ce timbre présente une grande histoire, un récit que je souhaite raconter dans l’espoir de donner une voix aux gens qui ne sont plus parmi nous et du courage à ceux et celles qui souffrent toujours. Pour moi, ce timbre est un symbole de vie plutôt que de survie, de victoire sur l’adversité, une histoire qui va maintenant faire le tour du monde. » – Adrian Stimson

À propos du design

La couverture du carnet présente le drapeau des survivants et survivantes du Centre national pour la vérité et la réconciliation, reproduit avec permission.

Selon le Centre national pour la vérité et la réconciliation : « Le drapeau des survivants se veut une expression de commémoration visant à rendre hommage aux survivantes et aux survivants des pensionnats autochtones et à toutes les vies et les communautés touchées par le système des pensionnats autochtones au Canada. »

Produit # 414264111

Vérité et réconciliation : carnet de 6 timbres Permanents MC au tarif du régime intérieur

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