Rendez hommage aux Premières Nations, aux Inuit et aux Métis avec ce pli Premier Jour officiel.

À propos de l’émission

Postes Canada s’engage à écouter les voix autochtones et à utiliser ces timbres pour permettre aux survivants et survivantes de raconter leurs histoires afin que nous puissions soutenir la réconciliation et, ultimement, la guérison.

Elle remercie le Cercle des survivants du Centre national pour la vérité et réconciliation qui l’a conseillée tout au long du processus.

Le Cercle des survivants a souligné qu’il est nécessaire d’aborder la vérité avant de pouvoir travailler ensemble à la réconciliation. Dans cet esprit, les vignettes de cette année présentent des images d’archives de pensionnats dans le cadre de nos efforts collectifs visant à comprendre l’histoire de cet établissement et leur incidence sur les peuples autochtones d’aujourd’hui.

Postes Canada invite la population canadienne à reconnaître les injustices qui ont été infligées à des générations de Premières Nations, d’Inuit et de Métis, et à y réfléchir.

De son côté, elle s’engage à nouer des relations avec les communautés des Premières Nations, métisses et inuit afin d’appuyer le processus de réconciliation.

Cette émission de timbres attire l’attention sur le traumatisme causé par le système des pensionnats, ainsi que sur le besoin de guérison et de réconciliation.

Le lieu d’oblitération est Ottawa, en Ontario, et le cachet est constitué du drapeau des survivants, qui rend hommage aux survivants et survivantes, et à toutes les personnes touchées par le système des pensionnats. Chaque élément du drapeau, qui a été dévoilé lors de la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation en 2021, est le fruit d’une collaboration avec des survivants et survivantes de partout au pays.

À propos des pensionnats au Canada

Des années 1830 à 1990, plus de 150 000 enfants inuit, métis et de Premières Nations de partout au Canada sont retirés de leur famille et envoyés dans des pensionnats créés par les Églises et le gouvernement fédéral. En plus d’y être dépouillés de leur langue maternelle et de leur culture, et d’être assimilés de force dans la culture blanche, ils sont exposés à des conditions non sécuritaires et propices aux maladies, et subissent des sévices physiques, sexuels et émotionnels. Des milliers d’entre eux ne retournent jamais à la maison, alors que les traumatismes se font toujours sentir chez les survivants et survivantes et leur descendance.

À propos des pensionnats

Caractéristiques des timbres sur les pensionnats

Pensionnat de Kamloops, Kamloops (Colombie-Britannique)
Ouverture : 1890
Fermeture : 1978
Confession : Catholique romaine

L’école industrielle de Kamloops fait partie des plus grands établissements du système des pensionnats des affaires indiennes.

En 2021, Tk’emlúps te Secwépemc annonce la découverte de 200 sépultures potentielles sur l’ancien site du pensionnat de Kamloops, modifiant ainsi la conversation nationale sur l’histoire et les répercussions des pensionnats au Canada.

Pensionnat de l’Île-à-la-Crosse, Île-à-la-Crosse (Saskatchewan)
Ouverture : 1821
Fermeture : 1976
Confession : Catholique romaine

Des pensionnats accueillent garçons et filles dans la communauté métisse historique de l’Île-à-la-Crosse de 1821 à 1976. D’abord un externat, l’établissement ouvert en 1847 devient un pensionnat après 1860.

Pensionnat de Sept-Îles, Sept-Îles (Québec)
Ouverture : 1952
Fermeture : 1971
Confession : Catholique romaine

Le pensionnat de Sept-Îles, ou de Maliotenam, est la première institution du genre à ouvrir ses portes au Québec après la guerre. L’enseignement y est offert en français et, à partir de 1961, l’établissement sert également de résidence pour les élèves du secondaire à Sept-Îles.

Grollier Hall, Inuvik (Territoires du Nord-Ouest)
Ouverture : 1959
Fermeture : 1997
Confession : Catholique romaine

Grollier Hall ouvre ses portes dans la collectivité nouvellement établie d’Inuvik dans le cadre d’un plan fédéral visant à établir des foyers dans les collectivités du Nord. Il a été sélectionné pour l’émission de timbres afin de représenter les expériences des Inuit et des Premières Nations du Nord dans les pensionnats. Ce choix vise à élargir la portée de la série de manière à raconter ce qu’ont vécu les survivants et survivantes qui ont fréquenté les externats, dont on entend que très peu parler.

Caractéristiques du pli Premier Jour officiel sur les pensionnats

Mohawk Institute, Brantford (Ontario)
Ouverture : 1828
Fermeture : 1970
Confession : Anglicane

Première école du système des pensionnats au Canada, le Mechanics’ Institute devait servir de modèle à d’autres écoles industrielles. L’établissement ouvre ses portes en 1828 en tant qu’externat, puis commence à accueillir des pensionnaires en 1831.

Originalement réservée aux garçons, l’école accueille les filles à partir de 1834. Elle demeure en service pendant de nombreuses années et est finalement fermée par le gouvernement fédéral en 1970, bien que des élèves continuent d’y résider jusqu’en 1971.

Le Centre culturel Woodland occupe aujourd’hui les locaux de l’ancien pensionnat, préservant ainsi son importance historique.

À propos du design

Pli Premier Jour officiel

Ce deuxième volet de la série Vérité et réconciliation a été conçu en collaboration avec le Cercle des survivants du Centre national pour la vérité et la réconciliation. Par son émission, Postes Canada souhaite amplifier la voix des survivants et survivantes dans un esprit de vérité et de réconciliation.

On estime qu’on a envoyé dans des pensionnats au moins 150 000 enfants inuit, métis et de Premières Nations au cours de l’histoire du Canada, dans le cadre de lois et de politiques d’assimilation constituant un génocide. Dépouillés de leur langue maternelle et de leur culture, ils ont souffert de malnutrition et de maladies, et ont subi des sévices physiques, sexuels et émotionnels. Des milliers d’entre eux ne retournent jamais à la maison.

Timbres

Chaque timbre présente une photo d’archives d’un pensionnat ou d’une résidence scolaire d’une province ou d’un territoire : le pensionnat de Kamloops, à Kamloops (Colombie-Britannique); le pensionnat de l’Île-à-la-Crosse, à l’Île-à-la-Crosse (Saskatchewan); le pensionnat de Sept-Îles, à Sept-Îles (Québec); et le pensionnat Grollier Hall, à Inuvik (Territoires du Nord-Ouest).

Ces photos rappellent la peur, la solitude, la douleur et la honte des enfants autochtones. Même si la dernière de ces écoles a fermé ses portes à la fin des années 1990, les communautés autochtones en ressentent toujours les effets aujourd’hui.

Le lieu d’oblitération est Ottawa, en Ontario, et le cachet est constitué du drapeau des survivants, qui rend hommage aux survivants et survivantes, et à toutes les personnes touchées par le système des pensionnats. Chaque élément illustré sur le drapeau est le fruit d’une collaboration avec des survivants et survivantes de partout au pays. Le drapeau a été dévoilé lors de la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation en 2021.

Pour obtenir du soutien, appelez la ligne d’écoute nationale de Résolution des questions des pensionnats indiens, en tout temps et sans frais, au 1 866 925-4419.

Produit # 414240131

Vérité et réconciliation : Pli Premier Jour officiel